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Haut Fourneau n°4 - Uckange (U4)

lundi 14 décembre 2009


Un des derniers témoins de la sidérurgie lorraine, le géant d'acier dégage une présence incroyable. J'ai eu le privilège d'arpenter tous ses paliers, passerelles, toitures à travers la direction des travaux de sa mise en lumière.

Mes souvenirs d'adolescent me rappelaient le combat des mineurs contre la fermeture du site en 1991, le concert sur le site de Bernard Lavilliers et le slogan inoubliable des manifestants : "l'emploi au coeur !" ... dans le coeur du haut fourneau bien sûr, là où coulait la fonte.



Les projecteurs irradient la friche industrielle d’une couleur rougeoyante qui simule un soleil couchant au coeur du haut fourneau.

Les points forts du chantier


  • réponse qualitative différenciante à la consultation (relevé des points faibles du projet, solutions techniques, proposition de variantes)
  • implication forte des mes équipes par un management participatif
  • félicitations de l'artiste et de la maîtrise d'oeuvre
L'oeuvre "Tous les Soleils" imaginée par Claude Lévêque a été couronnée du prix spécial XXième anniversaire du concours lumière SERCE (Syndicat des Entreprises de Génie Electrique et Climatique) PHILIPS Eclairage.

Crédit Photo : Marc Domage



PS : le U4 revit toute l'année grâce à l'action du val de Fensch. Le but est de continuer à faire vivre le site à travers des actions culturelles ou artistiques, mais également par le biais de visites pédagogiques auprès des jeunes ... et bien évidemment, le but est de redonner de la vie, recréer de l'emploi, 20 ans après !

Nous avions imaginés après nos longues heures d'essais ou de réglages des projecteurs que le lieu serait le théâtre de concerts de hard rock ou de spectacles de rues, on y arrive :) ...

Je tire un grand coup de chapeau à ces maîtres d'ouvrage qui ont le courage de faire renaître la mémoire de notre histoire.



Bernard Lavilliers, Les mains d'ors

J’ai écrit Les Mains d’or après avoir vu des fermetures d’usines à Uckange, en Moselle. Des mecs de 45 ou 50 balais se retrouvaient avec des maisons à payer, des enfants toujours à l’école, ils finissaient chez eux, blessés, humiliés ...


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